Le Salon du dessin est heureux de vous faire découvrir tout au long de l’année

PETIT PALAIS
Sarah Bernhardt - Et la femme créa la star
Figure emblématique du tournant des XIXe et XXe siècles, la « Divine » Sarah Bernhardt (1844-1923), actrice tout autant qu’artiste, fait l’objet d’une exposition tout à fait exceptionnelle au Petit Palais, le musée détenant l’un de ses plus beaux portraits peint par son ami Georges Clairin ainsi que plusieurs sculptures qu’elle a elle-même réalisées.
Le parcours de l’exposition retrace grâce à plus de 400 œuvres la vie et la carrière de ce « monstre sacré », terme inventé pour elle par Jean Cocteau et présente également des aspects de sa vie moins connus comme son activité de peintre et d’écrivain mais surtout de sculptrice.
Exposition réalisée avec la participation exceptionnelle de la Bibliothèque nationale de France

MUSÉE NISSIM DE CAMONDO
Doucet et Camondo : une passion pour le XVIIIe siècle
Les Arts Décoratifs et l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) présentent, au musée Nissim de Camondo, une exposition consacrée à la riche collection d’œuvres d’art du XVIIIe siècle constituée par Jacques Doucet.
Célèbre couturier et grand mécène, Jacques Doucet (1853-1929) vécut entre 1906 et 1912 dans un hôtel particulier édifié spécialement pour sa collection d’art du XVIIIe siècle, rue Spontini à Paris XVIe. Les dessins y tenaient une place particulièrement importante. L’exposition "Doucet et Camondo : une passion pour le XVIIIe siècle" évoque cet hôtel particulier à travers les aquarelles du décorateur Adrien Karbowsky (1855-1945) et tisse le lien entre Doucet et Moïse de Camondo (1860-1935), qui acheta certaines des œuvres de la collection Doucet.

MUSÉE DE MONTMARTRE
Surréalisme au féminin ?
Mouvement provocateur et dynamique, le Surréalisme déclenche au 20ème siècle un renouvellement esthétique et éthique. Les hommes ne sont pas les seuls à avoir rendu vivant ce courant et ses transgressions : de nombreuses femmes en furent des actrices majeures. L’exposition explore les degrés et les différentes formes d’adhésion de ces femmes artistes et poètes au mouvement surréaliste, et la manière dont elles s’affirment et expriment leur liberté. C’est une cartographie d’un mouvement éclaté et mondialisé que l’exposition esquisse en évoquant les foyers belge, mexicain, britannique, américain, praguois et français du Surréalisme que ces femmes ont enrichis, passant parfois de l’un à l’autre.

MUSÉE DE L'ARMÉE
La Haine des clans.
Guerres de Religion, 1559-1610
Le musée de l’Armée consacre une exposition à l’histoire fascinante et excessive de ces guerres de Religion.
Quels en sont les ressorts ? Les enjeux ? Les temps forts ? Les protagonistes ?
Le parcours retrace ainsi les troubles effrénés qui ont divisé le royaume entre la mort accidentelle d’Henri II, en 1559, et l’assassinat d’Henri IV, en 1610, signant la fin du règne d’un souverain pacificateur et promulgateur de l’Édit de Nantes, mais également victime, comme son prédécesseur, d’un régicide.
Pièces d’équipements guerriers, portraits, documents d’archives et ouvrages anciens font revivre les destins et les cheminements individuels des grands courtisans, chefs de guerre et chefs de parti, qui ont tour à tour soutenu ou combattu le pouvoir monarchique. L’exposition évoque aussi l’écho international rencontré par ces guerres de Religion, de la Pologne aux Pays-Bas et jusqu’aux éphémères colonies du Nouveau Monde.