GALERIE TERRADES

FRANCE

Directeur : Gabriel Terrades

8 rue d'Alger
75001 Paris

Tél: +33 1 40 20 90 51
Mobile : +33 6 08 97 33 58

E-mail : contact@galerieterrades.com

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Galerie Terrades

Dans leur galerie située près du Jardin des Tuileries, Gabriel Terrades et Antoine Cahen aiment faire partager leur passion pour le dessin auprès des amateurs comme des responsables des plus grandes institutions.

Leur goût éclectique et leur exigence en matière de qualité leur permettent de poser un regard original sur les dessins italiens et français des XVIIe et XVIIIe siècles comme sur les œuvres des artistes du XIXe ou du XXe siècle.

Fidèle à ses origines, Gabriel Terrades manifeste également un vif intérêt pour les dessins et peintures espagnols.

Galerie Terrades, Pierre-Paul PRUD’HON, Étude de tête d’homme, 1819

Pierre-Paul PRUD’HON

Cluny, 1758 – Paris, 1823

 

Étude de tête d’homme, 1819

Pierre noire, estompe et rehauts de craie blanche
190 x 240 mm

 

Provenance

- Atelier de l’artiste
- Légué par l’artiste à Charles Leboullenger de Boisfremont (1773-1838) (Lugt 353)
- Sa fille, Elisabeth Power, née de Boisfremont (?-1864)
- Vente de sa collection, Paris, hôtel Drouot, 15-16 avril 1864, partie du n°72, acheté 75 fr. par M. Marcellot, rue de Téhéran, Paris

 

Bibliographie

- E. de Goncourt, Catalogue raisonné de l’œuvre peint, dessiné et gravé de P.P. Prud’hon, Paris, 1876, p. 313
- A. Forest, Pierre-Paul Prud’hon, peintre français, Paris, 1913, p. 183
- J. Guiffrey, L’Œuvre de Pierre-Paul Prud’hon, Paris, 1924, p. 35, n°103, cité p. 301

 

Exposition

Prud’hon, Paris, mai 1874, n°245

 

Œuvre en rapport

Le Rêve du bonheur de Constance Mayer-Lamartinière (Paris, musée du Louvre)

Notre dessin est une étude pour la tête du jeune nomme observant sa femme endormie pour le tableau "Le Rêve du bonheur".

Deux jeunes époux dans une barque, avec leur enfant, sont conduits sur le fleuve de la vie par l’Amour et la Fortune », décrit dans le livret du Salon de 1819 comme le dernier tableau que Constance Mayer-Lamartinière (1778-1821). Il s’agit d’une nouvelle collaboration entre l’artiste et son maître et amant, Pierre-Paul Prudhon : si la peinture semble toute entière de la main de Melle Mayer, les esquisses peintes et les dessins sont de Prud’hon.

Cette étude doit être mise en relation avec une Étude de l’homme allongé conservée au musée du Louvre (fig. 2) : Prud’hon reprend dans notre feuille la tête de l’homme, légèrement inclinée vers l’avant, qui regarde tendrement sa femme endormie. Dans un premier temps, l’artiste a réalisé les grandes lignes de la feuille avec un premier trait de pierre noire, pour esquisser la pose. Puis, il a ajouté, avec des hachures à la pierre noire et à la craie blanche, avant d’estomper avec son doigt ces différents traits pour poser les ombres, le sens des musculatures et le volume général. Ce raffinement technique laisse transparaître la sensibilité de Prud’hon qui cherche à retranscrire l’individualité de son modèle.