Les Très Riches Heures du duc de Berry

Le Château de Chantilly dévoile l'un des trésors les plus précieux de l'art médiéval : les Très Riches Heures du duc de Berry.

Cette exposition d'envergure internationale offre une opportunité unique de contempler ce manuscrit légendaire, surnommé la « Joconde des manuscrits », dans des conditions exceptionnelles. Une plongée fascinante dans l'univers artistique et culturel du XVe siècle qui ne se reproduira plus jamais.

Ce livre d'heures, commandé par Jean de Berry, frère du roi Charles V, constitue bien plus qu'un simple recueil de prières : il représente un véritable manifeste artistique de son époque. Fruit du génie des frères de Limbourg, ces maîtres enlumineurs de la cour de Bourgogne qui ont bouleversé les codes de leur art, l'ouvrage témoigne du raffinement et de la sophistication de la fin du Moyen Âge.

Février, dans le Calendrier des Très Riches Heures du duc de Berry, Paris et Bourges, 1411-1485 © RMN-Grand Palais - Domaine de Chantilly - Michel Urtado

Appiani (1754-1817)
Le peintre de Napoléon en Italie

Une centaine d’oeuvres – peintures, dessins, gravures, médailles appartenant à des collections européennes publiques et privées – sont réunies pour la première rétrospective organisée en France sur cet artiste, considéré comme le plus important peintre de la période néo-classique au nord de l’Italie.

L’exposition présente la manière sensible, monumentale ou intimiste du plus grand artiste milanais de son temps : les débuts d’un peintre formé au dix-huitième siècle, les scènes de la geste napoléonienne et de la république naissante, les effigies de Napoléon et Joséphine, les études et dessins préparatoires pour les décors des hôtels particuliers et des églises.

Andrea Appiani, Portrait de Giuseppe Vallardi, 1795-1798, Huile sur toile, 24,8 x 19,4 cm, Gallerie dell’Accademia di Venezia, Venise © G.A.VE - Archivio fotografico – “su concessione del Ministero della Cultura”

L’expérience de la nature des arts à Prague à la Cour de Rodolphe II

Grand protecteur des arts et des sciences, l’empereur Rodolphe II (1552-1612) était l’un des souverains européens dont l’enthousiasme pour l’étude de la nature était le plus vif.

Il appela à sa cour des savants et des artistes venus de toute l’Europe, qui travaillèrent à proximité les uns des autres dans l’enceinte du château, faisant de Prague un véritable laboratoire, un lieu d’expérimentation, dans un climat propice de tolérance intellectuelle et religieuse.

La première partie de l’exposition présente cette convergence des regards scientifiques et artistiques sur la nature, particulièrement sensible à la cour de Prague.

La seconde partie de l’exposition montre comment cette curiosité visuelle, commune aux scientifiques et aux artistes, contribua au renouvellement de la création artistique à Prague.

Amor. Allégorie du printemps Georg Hoefnagel c Musée du Louvre. Dist RMN-Grand-Palais Martine Beck-Coppola

Maximilien Luce (1858-1941), l’instinct du paysage

Cette rétrospective met en lumière l’œuvre du peintre néo-impressionniste Maximilien Luce, pilier du milieu anarchiste, à travers le prisme du paysage. Car, outre le caractère humaniste qui fait battre le cœur de Luce, le paysage est l’autre dominante qui anime sa peinture.

L’exposition suit les pérégrinations de l’artiste, et à travers elles, les transformations sociales et industrielles de son temps.

Les scènes idéalisées de baignades cohabitent avec les profils inquiétants des usines. La ville, les fabriques et la nature s’offrent ainsi comme un terrain d’expérimentations fertiles. La singularité avec laquelle Luce saisit la lumière et la couleur dévoile l’étonnante beauté des paysages urbains et ruraux.

Maximilien Luce Paris vu de Montmartre, 1887 Huile sur toile Association des Amis du Petit Palais, Genève, Ph © Studio Monique Bernaz, Genève

Dessins de bijoux. Les secrets de la création

Le Petit Palais dévoile pour la première fois sa collection unique de dessins de bijoux, couvrant plus d’un siècle de création, de la seconde moitié du XIX^e au milieu du XX^e siècle.

L'exposition retrace le processus créatif des dessinateurs de haute-joaillerie, depuis leurs sources d'inspiration jusqu'aux créations finales, à travers études, esquisses, gouachés et maquettes de bijoux.

Le parcours traverse les époques et les styles, mettant en lumière les techniques des plus grandes maisons comme Lalique, Cartier, Rouvenat et Boucheron.

Collier, Raymond Subes, 20e siècle, Crayon graphite, gouache, papier cartonné, 23,8x16 cm., Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, © Paris Musées / Petit Palais, ADAGP, Paris, 2025

I hit you with a flower sugar-coated art with a punch

Cette exposition présente le travail d’artistes aux œuvres d’apparence frivole, aussi attrayantes qu’intelligentes.

D’exubérantes images aux accents légèrement provocants glissent nonchalamment des mains de ces artistes, abordant avec raffinement des sujets tels que le féminisme, le genre, l’(homo) sexualité, l’intimité, l’érotisme, le racisme ou encore la pleine acceptation du corps, d’une manière si délicieusement sublimée qu’on le remarque à peine.

En partenariat avec le Stedelijk Museum Schiedam aux Pays-Bas.